Prosper Zerbo se rend aux villages burkinabè et met en place le premier regroupement des représentants des villageois de Kota et Koussiba.

Afin d’entretenir des liens privilégiés avec les villageois, pour connaître leurs besoins et attester de la réalisation des projets, des membres de la Goutte d’eau, tous bénévoles, se rendront ensuite presque chaque année sur place (à leur frais). 

En juillet, Marie-Claude Reboul, Yvette Laffont, André Reboul et Eric Barjot se rendent au Burkina-Faso pour finaliser la préparation des projets avec les villageois et les entreprises locales.

Nous décidons de travailler avec l’OCADES et la structure « Puits de Nouna », dont le directeur est notre ami Laurent Guiré.

- Creusement du grand puits de Koussiba, environ 25 mètres de profondeur et 2 mètres de diamètre.

Réalisé par l’OCADES de Nouna-Dédougou.

- Construction d’un bâtiment de 2 pièces à l’usage d’un moulin à grains à Kota. Installation d’un moteur à fuel entraînant une courroie qui fait tourner une meule (achat à Dédougou).

Un meunier est installé dans le local. Les femmes gèrent l’activité.

- Aménagement d’un espace maraîcher d’un hectare à Koussiba. Pose d’un grillage le protégeant des animaux. Le jardin est destiné à servir aux femmes, un vieux jardinier de Koussiba les encadre, car le jardinage n’est pas pratiqué par nos villageois. Un espace est réservé pour la plantation d’une mangueraie.

- En février, nous sommes sept (Marie-Claude Reboul, Brigitte Vallet, Marie Meley, Michel Vallet, Benoît Meley, André Reboul et Eric Barjot) pour assister à l’inauguration du Moulin de Kota (Moulin Prosper Zerbo), du grand puits de Koussiba (Puits Florent Vallet) et de l’espace maraîcher.

- En octobre : creusement du premier puits de Kota, le même que celui réalisé à Koussiba, toujours par l’OCADES de Nouna-Dédougou. 

Cette année, nous faisons une pause dans les réalisations afin de garder des fonds en vue de l’aménagement de la future école.

Nous contactons les responsables administratifs et politiques pour activer le projet de création d’une école.

* En novembre, André Reboul se rend à Kota et Koussiba pour finaliser le projet de la future école.

* En décembre, nous achetons une paire de bœufs à Ernest Zante, notre correspondant local , pour le remercier pour ses services . 

A la rentrée des classes, l’État Burkinabè a construit un bâtiment en ciment avec l’aide de la banque mondiale.

Enfin Kota à une école !

Les 82 premiers CP, 49 filles et 33 garçons, viennent des deux villages.

Faute de mobilier, ils s’assoient par terre !

* En janvier : nous commandons les bureaux et les bancs pour l’école auprès du centre d’apprentissage HAPARAKO de Passakongo.

* En mars : le mobilier est livré à l’école par Vénence Konaté (Directeur de HAPARAKO).

* En juillet : une délégation (Marie-Claude, sa nièce Emilie et son amie Martine, Brigitte, Michel, André et Eric) se rend aux villages. Ils résident alors au centre de la Croix Rouge à Zaba.

- Nous apportons des fournitures scolaires et pédagogiques achetées chez un commerçant de Dédougou, et une armoire métallique pour le bureau du Directeur de l’école, fabriquée par HAPARAKO.

- Nous passons 3 jours aux villages et faisons la rencontre de Serges Zerbo, le nouveau Directeur de l’école. Jeune instituteur originaire de la région (Soro), il restera 10 ans Directeur de l’école de Kota.Ce fut un ami pendant toute cette période, logeur et collaborateur de la Goutte d’eau avec Siaka Zerbo, président des parents d’élèves, et toujours Ernest Zante, notre correspondant sur place.

- Nous visitons les autorités administratives pour faire avancer le projet de construction de la 2ème classe.

- Nous avons aussi symboliquement planté une trentaine de manguiers dans l’espace maraîcher de Koussiba et quelques eucalyptus devant l’école.

- Le comité de jumelage nous demande de les aider à créer une cantine scolaire, afin de permettre à tous les enfants scolarisés de bénéficier d’un repas par jour.

* En novembre, nous envoyons des fonds pour acheter 750 kg de riz, 100 litres d’huile et l’équipement de base. Les femmes des villages s’organisent et gèrent la cantine.

- Nous finançons aussi la formation d’un mécanicien polyvalent pour un jeune homme du village qui s’occupera des réparations du moulin et du mobilier scolaire. Hélas, il quittera le village un an après.

* En début d’année, nous envoyons des fonds pour acheter 2 tonnes de riz et 300 litres d’huile pour la cantine.

Nous finançons aussi l’achat de farine nutritive (MISOLA) pour aider les enfants scolarisés à passer la période froide. Cette farine est fabriquée de façon artisanale par un groupe de femmes de Passakongo. Elle est constituée de mil, soja, arachide, sucre et vanille.

* En avril : la décision de construire un 2ème bâtiment pour l’école de Kota est actée par les administrations de l’éducation nationale et prévue pour la prochaine rentrée scolaire.

- Le comité du village nous demande de financer la construction d’un logement à l’usage d’un instituteur.

- Ils nous demandent également de financer le creusement d’un puits profond dans Kota, car le puits creusé en 2004 n’est pas suffisant pour la population en saison sèche.

- Ils souhaitent aussi  la mise en place d’une banque de céréales .

- Nous répondons favorablement à ces trois demandes.

* En juin : les travaux de l’école sont bien avancés. Nous commandons les tables, les bancs et le bureau du maître. Comme pour l’équipement de la 1ère classe, cette commande est passée au centre de formation HAPARAKO, toujours dirigé par Vénence Konaté.

* En septembre : nous envoyons les fonds pour les achats de fournitures scolaires et pour le fonctionnement de la cantine : 1500 kg de riz, 300 litres d’huile et quelques marmites.

* En janvier : Marie-Claude, André et Eric, accompagné de Jean-Philippe et Armelle, membres du groupe Barbara Fortuna – Polyphonies corses) se rendent au Burkina-Faso.

Pour la 1ère fois, nous passons 4 jours et 4 nuits à Kota. Un dortoir a été aménagé dans une salle de classe encore vide et nous prenons nos douches et nos repas dans la cour de la maison du directeur de l’école.

* Cette année là, plusieurs réalisations :

- Fin de la construction du local à usage de banque de céréales à Koussiba, gérée par les femmes.

- Achat de 800 euros de céréales.

- Busage du puits de l’école de Kota est réalisé.

- Achat d’une paire de bœufs, 2 charrues, 1 âne et une charrette pour le champ de l’école.

- Réparation du moulin de Kota qui dysfonctionne régulièrement.

- Creusement d’un nouveau puits, dans le jardin collectif de Koussiba.

- Poursuite de l’aide à la cantine.

- Financement des matériaux pour la construction d’une maison pour le futur enseignant de la 3ème classe.

* En décembre : une délégation de 8 personnes (Brigitte, Michel, Marie-Claude, André, Yvette, Eric, Marta Rueda et Jacques Gachon) passent 3 jours à Kota.

La décision est actée de ne plus investir dans le moulin à grains, qui dysfonctionne toujours.

* En janvier : André, Marie-Claude et Eric reviennent 3 jours à Kota, les autres sont rentrés en France.

- Nous faisons une visite au Centre Technique d’Amélioration de la traction Asine (CTAA) à Ismago, dans lequel nous envisageons d’envoyer des jeunes agriculteurs de Kota et Koussiba.

- Nous assistons à la mise en place des premiers cuiseurs économes pour la cantine.

 Ces cuiseurs permettent aux femmes de réaliser des économie de bois... 

- La construction du 3ème logement d’instituteur est finie.

- Nous organisons une grande réunion avec les populations des villages au cours de laquelle l’infirmier major du dispensaire de Moara donne toutes les informations concernant le paludisme et sa prévention. Nous distribuons ensuite 110 moustiquaire au prix de 500 Francs CFA (0,75 €) l’unité.

- Les puisatiers de Koussiba ont atteint l’eau à environ 20 mètres de profondeur dans le puits du jardin. Le busage pourra être réalisé.

- La banque de céréales : les femmes des 2 villages y participent, elles achètent uniquement du mil.

* En février :

- Achat d’un 3ème cuiseur économe pour la cantine.

- 50 moustiquaires supplémentaires sont distribuées aux mêmes conditions.

Pour l’année, 5,2 tonnes de riz et 740 litres d’huile sont achetés pour la cantine scolaire.

 * En janvier : Marie-Claude et André séjournent une semaine à Kota.

 * En mars :

- Accord pour le creusement d’un 3ème grand puits à Kota, dans le quartier des griots.

- Achat de moutons (1350 €) pour le projet d’élevage mené par un groupement de jeunes hommes des deux villages.

- Augmentation du capital de la banque de céréales gérées par les femmes (600 €).

- Poursuite du financement de la cantine scolaire.

- Poursuite de l’achat de matériel pédagogique et apport de livres, papeterie, …

* En mai : décès de notre ami et directeur de Haparako, Vénence Konaté. Il avait fabriqué le matériel qui équipa les classes de nos écoles, et nous rendit de nombreux services. Il entretenait des liens d’amitiés avec les habitants de Kota et Koussiba.

* En octobre :

- Ouverture d’une 4ème classe à Kota.

- Création d’une école à Koussiba (classe paillote : sans porte ni fenêtres et avec un toit de paille). Le Directeur s’appelle Tidiane Zante.

* En novembre : catastrophe alimentaire annoncée pour l’année à venir.

Du 25 au 28, André se rend à Kota et Koussiba. A son retour, nous accordons des financements pour :

- l’électrification d’une classe à Kota.

- la construction d’une maison pour le 4ème instituteur de Kota.

- poursuite de l’achat de denrées pour la cantine scolaire de Kota (5210 kg de riz et 750 litres d’huile pour les 182 enfants scolarisés).

- distributions de la farine MISOLA (deux bouillies hebdomadaires servies aux élèves pendant la saison froide).

- achat d’un 3ème cuiseur économe pour la cantine de Kota et construction d’un mur de protection.

- la création de la cantine scolaire de Koussiba.

* En mars : les travaux pour l’électrification de la classe de CM2 de Kota sont effectués par la société CB Energie de Dédougou. Les panneaux photovoltaïques sont fixés sur le toit de l’école, les néons et batteries sont installées. La lumière artificielle est pour la 1ère fois à Kota !

* En avril : remplacement de 2 cuiseurs économes de la cantine de Kota.

* En septembre : une participation financière est attribuée aux 15 élèves qui entrent au collège de Gassan afin de permettre aux familles de payer la moitié de l’équipement de base (cartable, uniforme, fournitures et droits d’inscription).

* En octobre : une 5ème classe est ouverte à Kota.

* En novembre : financement des matériaux de construction pour la maison de la nouvelle institutrice.

Pour l’année 2012, nous avons financé l’achat de 8000 kg de riz, 800 litres d’huile et des accompagnements (sel, cubes maggi,…).

En janvier : Eric et Eva restent 4 jours à Kota. Ils apportent du matériel pédagogique, des livres, des ballons,…

En février : fin de la construction de la maison pour l’institutrice de Kota (la 5ème).

En mars : Construction d’une maison pour l’instituteur de Koussiba (la 1ère) et achat de tôles pour remplacer le toit de l'école paillote qui prend l'eau en saison des pluies.

En avril : En assemblée générale, décision de diminuer progressivement le budget des cantines scolaires et d’étudier la possibilité d’une formation agricole pour quelques agriculteurs des deux villages afin d’aider les agriculteurs locaux à produire plus de céréales avec moins de difficultés plutôt que de poursuivre indéfiniment l’achat des denrées alimentaires pour la cantine scolaire.

  un petit point sur l’agriculture dans les 2 villages pour comprendre l’intérêt de cette formation / émergence du projet : travail des champs à la main sans matériel ni aide animale de façon ancestrale, terre aride, faible rendement ...

En octobre : une 2ème classe est ouverte à Koussiba. L’État nomme un instituteur mais ce sont les villageois qui construisent cette nouvelle classe. Comme la 1ère, c’est une paillote.

- Le jardin de Koussiba a un bon rendement et les femmes peuvent vendre une partie de leurs récoltes. Mais, elles regrettent de ne plus avoir de « chef jardinier » pour les guider.

- La batterie permettant l'électricité dans l'une des classes de Kota est remplacée et une rallonge de 12 mètres est acheté pour éviter de la déplacer.

- La banque de céréales des femmes fonctionne bien.

- Aide aux collégiens (24 en 6ème et 15 en 5ème)

-  Achat de denrées alimentaires pour les cantines : 3 tonnes de riz, 300 litres d’huile (Une dotation exceptionnelle du gouvernement burkinabè et un arrêt de deux mois de la cantine, suite à plusieurs malentendus, expliquent la très nette diminution des achats de riz).

En janvier : Marie-Claude, André, Gérard Lyonnet et Hervé Quintric séjournent à Kota.

Au commencement du séjour, une visite du Centre Technique d’Amélioration de la traction Asine (CTAA) de Ismago, où André, Marie-Claude et Eric sont déjà venus, est organisée avec une délégation de 4 villageois. Ces 4 représentants sont très étonnés de voir que les ânes sont bien nourris et qu'ils peuvent ainsi aider pour le travail aux champs.

En mars : accord donné au CTAA pour un contrat de formation : 10 femmes et 20 hommes sont sélectionnés par les responsables du Comité de Villageois de Développement (CVD), pour bénéficier de cette formation. 1/3 viennent de Koussiba et 2/3 de Kota.

En mai : réalisation de la formation à Kota pendant une semaine : apprendre à dresser, mieux nourrir, mieux soigner et se servir d’un âne pour tracter une « kassine » (charrue de fabrication locale et adaptée aux sols sahéliens). Une large part de cette formation est consacrée à une méthode de préparation des sols appelé « Zaï mécanisé ».

En juin : Achat de 6 kassines. Les agriculteurs vont pouvoir mettre en pratique leurs nouveaux apprentissages.

En octobre :

- Pour la 3ème année, nous participons aux frais de rentrée des collégiens de Gassan (les 4ème) et de Moara (les 6ème et 5ème) – collège paillote.

- Achat de denrées alimentaires pour les cantines : 5750 kg de riz, 600 litres d’huile, plusieurs kilos de sel et des cubes maggi,

- Commande d'un « pousse-pousse » (un bidon avec des roues) pour Kota, afin de transporter l'eau en plus grande quantité jusqu'à la cantine.

En décembre :  renouvellement des 5 cuiseurs économes pour les cantines.

* En février :  six personnes se rendent aux villages : Solange Goyet, Marie-Claude, André, Gérard, Hervé et Eric.

- Elisabeth Zerbo (sœur de Prosper), qui travaille pour une ONG Suisse auprès des femmes, organise avec Marie-Claude et Solange, une grande réunion des femmes de Kota et Koussiba. Elles demandent que la Goutte d’eau les aide à mettre en place des AGR : des Activités Génératrices de Revenus.

- Cette mission nous permet aussi de rencontrer tous les intervenants pour le plan de formation appelé « projet d’intensification céréalière », et cela s’avère d’une importance capitale pour la poursuite de la formation de nos agriculteurs.

Ce projet a été élaboré par des ingénieurs agronomes, en collaboration avec l’ARFA (Association pour la Recherche et la Formation en Agro-écologie).

Il bénéficie de l’appui de la fondation Brageac (crée par les fondateurs du groupe SEB), qui a accepté de participer à son financement à hauteur de 80 %.

6 associations françaises financent les 20 % restant et gèrent ce projet au profit des 6 villages burkinabè qu’elles soutiennent.

Nos amis de Kota-Koussiba font partie de ce groupe et désignent une trentaine d’agricultrices et d’agriculteurs pour être formés à l’agro-écologie par l’ARFA, pour 3 années consécutives.

Cette 1ère année, la formation leur permet de compléter leur apprentissage à la traction asine. Ils apprennent également la technique de l’enrobage des semences et du semis en sec. Complétant leur formation de 2014, ils font du zaï mécanisé.

Notre ami René Billaz (ingénieur agronome, initiateur du projet et Président du collectif CASE Burkina) se rendra à trois reprises à Kota et Koussiba pour suivre l’avancée du projet.

* En novembre : 17 femmes et 13 hommes sont formés à la fabrication du compost. Pour les aider, nous finançons tous les outils nécessaires à sa réalisation (pelles, râteaux, brouettes, arrosoirs, ...)

* Cette année là, nous avons financé l’achat de matériaux pour construire un grand abri aux cuiseurs de la cantine de Kota. Cette construction étant fonctionnelle, nous avons proposé aux parents d’élèves de Koussiba de faire de même.

- Poursuite du financement des denrées pour les cantines scolaires : achat de 4,5 tonnes de riz et 500 litres d’huile. Le budget alloué est en baisse conformément aux engagements mais les soubresauts du climat ne nous permettent pas encore de graver ces réductions dans le marbre.

- Achats habituels de matériel pédagogique (papeterie et ouvrages pour les collégiens) ; et contribution aux frais d’entrée pour les 118 collégiens.

* En janvier : six d’entre nous (Marie-Claude, André, Gérard, Bernard Loubet, Hervé, Eric) passent une petite semaine à Kota-Koussiba.

Pendant notre séjour, nous emmenons une délégation de villageois dans des lieux où se font des Activités Génératrices de Revenus : visite d’un groupement de femmes gérant des jardins maraîchers, d’un chantier de fabrication de compost amélioré et d’un élevage familial de volailles.

* A la suite de notre voyage :

- Maraîchage : 23 personnes sont formées à Koussiba. Le formateur se rendra une fois par mois au village pour la suite du projet.

- Poulaillers : 5 femmes choisies par les autorités villageoises mènent à bien un projet d’élevage avicole avec formation et suivi. Chaque femme concernée s’est vue remettre un poulailler clôturé d’un grillage, un coq, 10 poules, tous les ustensiles nécessaires, une dotation en grains, les produits vétérinaires et les soins de l’agent vétérinaire régional. 20 % des futurs bénéfices devraient permettre, dans les 3 ans, d’installer d’autres poulaillers de la même façon.

* Le plan de formation « Projet d’intensification céréalières » entre dans sa deuxième phase.

En juin, des champs écoles sont délimités et les nouveaux formés cultivent et sèment ces parcelles en utilisant différentes méthodes (anciennes et nouvelles).

En août, des agronomes français et burkinabè font une tournée d’inspection.

→ retour de l’inspection  : « Nos agriculteurs sont bons élèves et cet exercice permet à tous de  constater que les nouvelles méthodes sont clairement plus efficaces et ont un meilleur rendement. »

* Poursuite de l’aide aux cantines scolaires (5450 kg de riz et 440 litres d’huile) permettant aux 240 élèves des écoles de profiter d’un repas par jour, 4 jours par semaine.

- Renouvellement du soutien financier pour la rentrée scolaire des 104 collégiens.

- Reconstruction des latrines de l’école de Kota et achat des matériaux pour réparer l’abri de la cantine de Kota.

* Nous ne pouvons pas nous rendre aux villages cette année. Mais des adhérents d’une association amie de Saint-Michel du Rhône visitent les jardins maraîchers et les nouveaux poulaillers.

Par ailleurs, les agronomes français et locaux qui ont suivi la 3ème et dernière phase du projet d’intensification céréalières nous servent d’intermédiaires et nous rendent compte des avancées sur place :

- bonne appropriation des techniques apprises par les 30 agricultrices et agriculteurs ;

- début de propagation des nouvelles pratiques aux autres villageois ;

- fabrication de compost d’excellente qualité par les femmes ;

- Kota et Koussiba désignés meilleurs élèves du projet « Brageac » par les agronomes

- achat de 9 buteurs, 9 sarcleurs et 2 barriques.

* Suivi de la formation maraîchage dans le jardin de Koussiba par un technicien agricole pour 23 personnes (20 femmes et 3 hommes). Achat de 4 brouettes, 4 fourches, 4 pioches et 4 arrosoirs.

* Suivi de l’élevage avicole par le superviseur de Zaba aux 5 familles concernées.

* Banque de céréales : suite aux mauvaises récoltes et à la détresse alimentaire : achat et distribution de 10 tonnes de céréales. Achat au prix marché de 27 € le sac de 100 kg et revente au prix réduit de 18 € aux familles. Achat de 7 tonnes supplémentaires en anticipation pour 2018.

* Les cantines : achat de 4250 kg de riz, 520 litres d’huile pour les 210 élèves des 2 villages.

- Achat de règles, équerres, rapporteurs, compas pour les écoles de Kota et Koussiba et d’un tableau pour la 6ème classe de kota.

- Financement du déplacement des élèves pour les épreuves du CEP (certificat d’études primaires).

- Soutien financier pour 136 collégiens pour les frais de scolarité de rentrée (financés à 50%)

*  En janvier, une délégation de membres de la Goutte d’eau (Bernard Loubet, Gérard Lyonnet et Eric Barjot) passent 3 jours à Kota et Koussiba.

Depuis la rentrée 2017, une nouvelle équipe est en place à l’école de Kota.

Nous faisons la connaissance du nouveau directeur de l’école : Nébilbié Bado, un jeune gourounsi avec qui nous sympathisons très vite.

Grâce à sa collaboration, nous mettons en place un comité de suivi réunissant notamment : M. Coulibaly Karim (Président du CVD), M. Coulibaly Amadou (Président des parents de Kota), M. Dembélé Bouramani (Président des parents de Koussiba) et toujours Siaka Zerbo (ancien président des parents d’élèves), Ernest Zante (notre correspondant) et Tidiane Zante (directeur de l’école de Koussiba).

A son initiative, le directeur de Kota créé une adresse e-mail afin de faciliter nos échanges avec les villages lors de notre retour en France.

* La formation agricole : elle a été bien assimilée par les villageois. Les agriculteurs formés à l’agro-écologie transmettent les nouvelles pratiques aux autres.

Fourniture de 2 kassines supplémentaires et leur attelage.

Point noir : une maladie asine (la gourme) décime le cheptel d’ânes.

* La banque de céréales des femmes : sur 2 ans, près de 20 tonnes ont été distribuées aux familles les plus fragiles.

* Poursuite du soutien à l’éducation : écoliers, collégiens et 1ers lycéens

- L’achat des denrées pour les cantines scolaires reste un gros budget pour nourrir les 203 élèves : 4 tonnes de riz et 500 litres d’huile. Nous achetons aussi des barriques pour transporter l’eau, des marmites et des ustensiles.

- Financement de lave-mains afin que les écoliers se lavent avant le repas de midi.

- Renouvellement des cuiseurs économes de la cantine de Koussiba, qui étaient en très mauvais état.

- Réalisation d’un toit en tôles sur l’interclasse de Kota qui sert de 6ème classe.

- Achat de règles, rapporteurs, équerres, compas, et un tableau pour l’interclasse.

- Collecte et envoi de dictionnaires français – anglais, de livres d’études et de manuels de grammaires pour les collégiens et lycéens.

- Financement de la fête de fin d’année et d’un prix d’excellence pour encourager les meilleurs élèves.

- Financement du déplacement des élèves pour les épreuves du CEP (certificat d’études primaires).

- Modulation du soutien financier aux collégiens : 141 sur 151 ont été aidé (nous n’avons pas financé les redoublants).

- Changement de la batterie pour l’éclairage de l’école de Kota (fait lors du voyage par Bernard Loubet).

* Janvier

- Mesure du débit du puits du jardin de Koussiba par l’entreprise CB Energie de Dédougou, en vue du projet ESF (Électriciens Sans Frontières).

- Réfection de la cantine de Kota.

- Pour le futur projet de création du jardin de Kota, le choix du terrain est acté et des devis ont été demandés pour la clôture et le puits. Nous préférons attendre que le projet concernant le jardin de Kousiba soit terminé et réfléchir à une solution prévoyant un forage, plus onéreux mais plus facile à électrifier.

- Formation complémentaire au maraîchage par Issa Ouédraogo (ex. ARFA) : 17 participants incluant le technicien agricole de Gassan, pressenti pour aider les villageois mais qui n’avait pas de notion en agroécologie. La formation porte sur la production de légumes écologiques et la sensibilisation des participants aux avantages de l'utilisation des bio-pesticides.

* Février

- Épizootie de gourme décimant le cheptel d’ânes au Burkina, 107 ânes au total pour les 2 villages.

- Visite de Michel Billaz (CASE Burkina) aux villages.

- Envoi de livres et premières réflexions sur la mise en place d’une bibliothèque.

- Devis pour l’interclasse de l’école de Kota.

* Mars

- Début des travaux de l’interclasse de Kota (murs, ouvertures, sol ciment), aménagement de cette classe qui sera utilisée par les CP1 et d’un espace de travail avec tableau noir pour les collégiens voulant faire leurs devoirs en commun de retour au village.

* Avril

- Élaboration d’un plan d’aide à la reconstitution du cheptel d’ânes. Achat d’ânes en groupement avec prise en charge du surcoût dû à la pénurie et prêt de l’association pour le reste à rembourser sur 3 ans. Approvisionnement au Mali.

- Travaux de réfection des sols des classes de l’école de Kota.

- Dissociation des projets « électrification du puits » et « électrification de l’école » de Koussiba puisque cette dernière n’est pas terminée (la mairie de Gassan, sollicitée, n’a pas les moyens de faire reprendre le chantier).

* Mai

- Notre collaboration avec ESF nous a amené à demander aux villageois de rédiger une convention entre le comité de suivi avec lequel nous échangeons et l’association. L’association des agricultrices de Koussiba a été créée et validée par la mairie de Gassan.

- Impossibilité de mettre en œuvre le plan d’approvisionnement en ânes à cause des risques sécuritaires. Mise en place d’une solidarité entre cultivateurs des villages pour le prêt des ânes restants pour effectuer les travaux d’hivernage.

* Juin - Juillet

- Fin des travaux de l’interclasse de Kota (peinture)

- Financement de la fête de fin d’année scolaire et distribution des prix d’excellence aux meilleurs élèves pour les encourager (sacs à dos,…).

- Financement des déplacements des élèves pour les épreuves du CEP. Résultats mitigés aux examens. En cause : grèves, année scolaire prolongée jusqu’en juillet.

* Octobre

- Rentrée des classes : 214 élèves en primaire. L’achat des denrées pour les cantines scolaires reste en gros budget : 5 000 kg de riz, 700 litres d’huile. Les cuiseurs de la cantine de Kota ont été refaits début 2019.

- Aide aux collégiens et lycéens (149 sur 170) : nous n’avons pas financés les redoublants.

- Décision des villageois de ne pas fêter les 20 ans de la Goutte d’eau sans nous.

* Novembre

- Inauguration de l’interclasse pour les CP1 et les collégiens.

* Décembre

- La Goutte d’eau pallie le manque des fournitures scolaires des écoliers par l’achat de règles, rapporteurs, équerres, compas...

- Premier bilan des récoltes : médiocres pour les céréales, catastrophiques pour les arachides et les pois.

- Envoi au village des films produits et réalisés par CASE Burkina et Yam Daabo. Nébilbié Bado, directeur de l’école de Kota, les projettera aux cultivateurs prochainement. Outre son aspect pédagogique important, cette présentation renforcera la motivation de ceux-ci puisqu’on les y voit acteurs, notamment dans la séquence du compostage amélioré.

- En 2019, cinq nouveaux poulaillers familiaux ont été mis en place, sans notre intervention. Ils ont démarrés l’activité avec trois poules et un coq. Pour rappel, dans notre contrat, les femmes devaient mettre de côté 20 % des revenus retirés des poulaillers de départ pour en financer d’autres.

- Nous avons fait parvenir par les amis de CASE Burkina partis en mission à Ouagadougou, un lot de livres d’étude, des manuels de grammaire et des dictionnaires français et anglais pour les collégiens. La création d’une bibliothèque sous l’autorité du directeur de Kota est en réflexion.

- La communication avec les villages continue à se faire grâce aux messages internet échangés avec Nébilbié, le directeur de l’école de Kota, et par téléphone avec notre correspond Ernest, qui servent de relais avec le comité de suivi et l’association des femmes.

- En janvier : une formation complémentaire en agroforesterie, incluant la technique des haies vives, a été réalisée pour 30 participants.

- Les pratiques du zaî mécanisé avec traction asine se répandent et 82 cultivateurs les utilisent sur les deux villages.

-Les films destinés aux cultivateurs réalisés par Case Burkina ont été visionnés  par les villageois grâce au directeur de l’école de Kota.

- En saison des pluies, le blocage des frontières dû à la crise sanitaire a empêché le retour des jeunes de leur migration saisonnière.

- « De l’eau à moindre effort »  En partenariat avec ESF (Electriciens Sans Frontières) nous avons fini de monter le projet d’électrification du puits du jardin de Koussiba. Une convention a été signée en février. L’association a d’ores et déjà provisionné les 7000 euros de l’association amie « Les ruisseaux de l’espoir » et du fond « Impala avenir », le SIEL a aussi apporté sa contribution qui servira au surcreusement du puits.

La fondation EDF a retenu notre projet (grâce au travail de Bernard)  en fin d’année et a complété le financement du projet.

L’association des agricultrices de Koussiba a été créé et validée par la mairie de Gassan.

- La banque alimentaire mise en place début 2020 (3,75 tonnes de maïs en février et 3,5 tonnes en décembre)

-Poursuite du soutien à l’éducation, l’année scolaire a été  fortement  perturbée par la crise sanitaire, les écoles ont été fermées fin mars. Hormis pour les classes d’examen, le CM2 a repris du 1er juin à la date du CEP le 14 juillet ; L’école a obtenu le meilleur résultat de la circonscription et les félicitations pour son directeur, des manuels, des dictionnaires.

Malgré l’absence prolongée des élèves nous avons quand même financé la fête de fin d’année le 28 juillet.

Financement du déplacement des élèves pour les épreuves du CEP.

A la rentrée, achats habituels de matériel pédagogique pour les enseignants, et en raison d'un retard de la mairie une dotation exceptionnelle de fournitures pour permettre une rentrée correcte.

Nous avons aussi faire parvenir par des amis partis en mission à Ouaga des livres, des manuels, des dictionnaires.

Le soutien aux collégiens et lycéens a concerné 148 sur 185.

L’achat des denrées pour les cantines : 3750 kg de riz et 500 litres d’huile. 209 élèves ont été bénéficiaires

* Février : Redémarrage du chantier de l'école de Koussiba qui était arrêté depuis 2017. 

* Avril  : 

- Les travaux de l'école de Koussiba sont achevé. 

- Projet « De l’eau à moindre effort » : sur-creusage du puits du jardin, Installation château d’eau, panneaux photovoltaïques et pompe.

* Juin : les premières bornes fontaine du jardin commencent à donner de l'eau 

* Juillet : 

- la banque alimentaire permet aux familles des deux villages de s'approvisionner en maïs à un prix normal alors que la pénurie générale a fait monter les prix au marché.

- L'année scolaire se clôt sur des résultats décevants

* Décembre : 

- Déplacement à Niességa d’un groupe de 8 personnes des villages pour suivre une formation de 2,5 jours portant sur l’amélioration de la fabrication et de l’utilisation du compost 

-La commune de Gassan, dont dépendent les deux villages, jusqu'ici épargnée, a fait l'objet d'une attaque terrorisme de son poste de police. Une partie de la mairie et le bureau de poste ont été incendiés.

Les écoles de la zone sont fermées jusqu'à nouvel ordre.

Du fait de l’insécurité causée par la présence des terroristes, il est difficile d’avancer sur les différentes actions prévues.

Les écoles, qui restent fermées, ont été détériorées  (portes et fenêtres).

Quelques kassines ont été achetés à tarif réduit auprès du Ministère de l’Agriculture.

L’aide de soutien aux Collégiens et Lycéens a été maintenue